- improbité
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• v. 1350, repris fin XVIIIe; lat. improbitas, de improbus et probitas♦ Littér. Manque de probité. ⇒ malhonnêteté. « Il flétrit l'improbité [...] des employés » (Courteline).Synonymes :- indélicatesse- malhonnêtetéContraires :- droiture- honnêteté- intégrité- probité⇒IMPROBITÉ, subst. fém.Manque de probité; p. méton., comportement improbe, déshonnête (action ou parole). Synon. indélicatesse, malhonnêteté; anton. droiture, honnêteté, intégrité, probité. Accusation d'improbité. Tout vasselage, toute servilité, toute familiarité même, à plus forte raison un acte déshonorant, un mensonge, une improbité font perdre le titre de gentleman (AMIEL, Journal, 1866, p. 223). Il avait signalé à mess Lethierry l'improbité de cet homme, et lui avait dit : — Rantaine vous volera (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 112). Du haut en bas, et à partir du sol, je ne vois que négligence, inconscience et improbité. Parmi quoi le simple honnête homme fait figure de héros — ou de jobard (GIDE, Journal, 1917, p. 625).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. Ca 1350 inprobité (Abavus, 4105 ds ROQUES t. 1, p. 360). Empr. au lat. class. improbitas « mauvaise qualité; méchanceté, perversité ». Fréq. abs. littér. : 32. Bbg. DARM. 1877, p. 181. - GOHIN 1903, p. 315.
improbité [ɛ̃pʀɔbite] n. f.ÉTYM. V. 1350; repris fin XVIIIe; lat. improbitas; de improbus, et probitas. → Probité.❖♦ Littér. Manque de probité; caractère d'une personne, d'une action improbe, malhonnête. ⇒ Canaillerie, gredinerie, malhonnêteté (→ Escroc, cit. 3, Hugo). || Improbité de Talleyrand. → Fange, cit. 8.1 Il flétrit l'improbité… des employés amateurs (…)Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1er tableau, II, p. 35 (→ Déconsidération, cit. 2).2 On s'interdit de se répondre, tout en pressentant la réponse, et là s'installe l'improbité caractéristique.Valéry, Cahiers, t. II, Pl., p. 593.❖CONTR. Droiture, honnêteté, honneur, probité.
Encyclopédie Universelle. 2012.